Classement Bachelor Audiovisuel et Cinéma - Image et Son TOP 5 2024

Selon Guillaume Couderrette, Directeur général adjoint & Responsable du département son de l'EMC : « Faire du son » est une expression que l’on a bien des chances d’entendre de la bouche d’un jeune d’aujourd’hui. L’essor des musiques électroniques liées au développement grand public des logiciels de création musicale a donné l’accès à la création et la production musicale au plus grand nombre. Pourtant, devenir un professionnel du son revêt une toute autre dimension, et passe obligatoirement par la case formation. Un ou une professionnel(le) du son est d’abord et avant tout quelqu’un qui a acquis une maîtrise totale d’un environnement technologique beaucoup plus complexe que ne le laisse entrevoir les solutions grand public. Que ce soit dans l’environnement d’un studio d’enregistrement haut de gamme, d’une salle de spectacle musical, d’un évènement grand public, d’un plateau de tournage télévision, le professionnel du son aura la responsabilité de faire fonctionner de façon parfaitement sûre des équipements allant du vintage analogique au machines numériques actuelles en passant par les réseaux informatiques. Une formation dans le domaine du son se doit donc d’intégrer cette dimension technologique. Mais ce champ de compétences se double obligatoirement d’une dimension artistique. L’ingénieur du son est l’interlocuteur privilégié des artistes pour lesquels il travaille. C’est spécifiquement le cas dans les formations en son dédiées aux « musiques actuelles », ou, dans l’exercice plein de son métier, l’ingénieur du son participe pleinement à l’acte de création artistique. Il est la première oreille de l’artiste, et à ce titre, doit avoir toute sa confiance. C’est donc à ce double challenge, technico artistique, que doit répondre une formation faisant des professionnels accomplis.»