2024 : une étape clé pour l'Université Gustave Eiffel

Publication le 19/09/2024 | MAJ le 19/09/2024
2024 : une étape clé pour l'Université Gustave Eiffel

L’Université Gustave Eiffel aborde la rentrée 2024 avec détermination, marquant un tournant majeur dans son histoire.

Après sa fusion avec l’Université Paris-Est-Marne-la-Vallée et l’Ifsttar, l’institution a achevé sa transition vers une pleine autonomie.

Gilles Roussel, président de l’université, décrit cette rentrée comme « charnière », en raison des multiples enjeux auxquels l’établissement doit faire face, notamment la baisse des financements publics.

Comme de nombreuses universités, Gustave Eiffel subit les effets de la diminution des budgets alloués à l’enseignement supérieur par l'État, une situation qui ne cesse de préoccuper ses dirigeants.

L'Université Gustave Eiffel toujours attractive malgré la concurrence

Malgré les défis budgétaires, l’Université Gustave Eiffel continue d’attirer un grand nombre d’étudiants. L’augmentation des inscriptions via la plateforme Parcoursup en témoigne.

Cependant, l’université fait face à une concurrence accrue dans les formations de master, en particulier à travers la plateforme Mon Master.

La montée des écoles privées, notamment dans les cursus en alternance, pose également des questions sur la capacité de l’université à diversifier ses sources de revenus.

Le développement durable au cœur des priorités de l’Université Gustave Eiffel

Un autre axe majeur pour l’Université Gustave Eiffel en 2024 est son engagement en faveur du développement durable. Corinne Blanquart, première vice-présidente de l’université, souligne l’importance de cet enjeu.

L’université s’efforce d’intégrer ces thématiques dans ses programmes de recherche et de formation, notamment dans le domaine de la mobilité durable, une spécialité reconnue de l’établissement.

L’investissement dans la recherche sur des solutions innovantes pour la mobilité et les infrastructures urbaines est l’un des piliers de la stratégie de l’université. Ces efforts visent à renforcer son rôle d’acteur clé dans la transition écologique.

Enjeux financiers : un défi pour 2024

Sur le plan financier, l’année 2024 s’annonce difficile pour l’Université Gustave Eiffel. En 2023, l’institution a terminé l’année avec un déficit de 3,5 millions d’euros. Les prévisions pour 2024 prévoient un déficit encore plus marqué, notamment en raison d’une baisse de 4,5 millions d’euros dans les subventions attendues. Selon Corinne Blanquart, « les recettes ne couvrent pas les dépenses », ce qui contraint l’université à revoir certains arbitrages.

Cependant, l’établissement se veut rassurant : aucune formation ne sera fermée dans les mois à venir. Le fonds de roulement de l’université permet en effet de maintenir son offre de formations, malgré les difficultés économiques.

Les ambitions de l'Université Gustave Eiffel pour 2025

Malgré ces contraintes financières, l’Université Gustave Eiffel continue d’avancer avec des projets ambitieux pour les années à venir.

En matière de recherche, l’institution se positionne en leader sur les questions de ville et de mobilité. Elle coordonne plusieurs programmes nationaux, et de nouveaux projets, tels que les PEPR, sont en cours de développement.

Ces initiatives visent à explorer les mobilités futures, qu’il s’agisse du transport de marchandises ou de voyageurs, et à proposer des solutions pour des infrastructures plus intelligentes et durables.

L’internationalisation reste également un axe clé pour l’avenir de l’université. L’établissement participe activement au projet PIONEER, une initiative Erasmus+ en partenariat avec cinq autres institutions européennes. Ce projet vise à faciliter la mobilité des étudiants à travers l’Europe et à promouvoir une réflexion commune sur l’évolution des villes du futur.

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