Pierre Chapon vous aide à « intégrer l’X » et les meilleures écoles d’ingénieurs

Vous aider à intégrer les toutes meilleures écoles d’ingénieurs de France, voilà ce que vous propose Pierre Chapon, auteur de Je Vais Vous Apprendre à Intégrer l’X, dont la première édition est parue au mois de septembre dernier.
Adressé aux élèves de classe préparatoire scientifiques, l’ouvrage est un outil méthodologique conçu pour accompagner et épauler les futurs ingénieurs dans leur accession aux plus prestigieux établissements. Ainsi, 230 pages remplies de conseils précis et de retours d’expérience de l’auteur, diplômé de l’Ecole Polytechnique, sont à découvrir. Pierre Chapon répond à nos questions et nous en dit plus sur ce manuel.
SMBG : Pouvez-vous nous présenter brièvement Je vais vous aider à intégrer l’X ?
Pierre Chapon : Le but du livre est de combler un manque de clarté des informations dévolues aux étudiants des classes préparatoires. Ils sont assaillis de contenus académiques mais au final il n’y a pas grand-chose pour les accompagner dans la méthodologie, pour les épauler dans la gestion de leurs priorités. Il est important de démontrer aux jeunes qu’avec de bons conseils, une certaine ligne directrice, il est possible d’intégrer les meilleures écoles d’ingénieurs de France.
SMBG : Comment vous-est venue cette idée ?
Pierre Chapon : Il y avait d’une part l’envie de faire partager mon expérience. J’ai été élève, puis khôlleur, puis étudiant en école d'ingénieur… et me suis toujours senti proche des valeurs de l’enseignement et de la transmission de savoirs. Un ouvrage existait déjà et concernait l’intégration des meilleures écoles de commerce : « Je Vais Vous Apprendre à Intégrer HEC » d’Emmanuel Vayleux. Après ma rencontre avec ce dernier, il nous a paru évident de développer ces thématiques pour les étudiants des prépas scientifiques, à savoir la gestion des priorités, l'organisation et le développement d'approches spécifiques matière par matière…
Certaines prépas, reconnues, bénéficient d’une certaine expérience de la réussite. Les élèves de ces classes profitent de l’expérience des élèves de 2e année, ou des anciens élèves de la prépa qui ont déjà intégré une grande école. De même, certains élèves bénéficient des conseils de leurs frères et sœurs qui sont passés par la prépa. Dans de nombreux autres cas, certains étudiants peuvent se sentir un peu isolés et peuvent peiner à trouver de la motivation. Mon livre est là pour les accompagner.
SMBG : Votre ouvrage est donc un outil méthodologique ?
Pierre Chapon : Voilà. On constate que les prépas durent 2, parfois 3 ans, pendant lesquels les élèves sont soumis à pas mal de contraintes quotidiennes qui augmentent son stress : assimilation du cours, devoirs maison, contrôles, khôlles. Il faut avoir conscience que l’objectif principal, le seul qui vaille, est celui à long terme, à savoir intégrer l’école de son choix. Les préparationnaires se concentrent souvent sur les objectifs de court terme (préparer une khôlle, faire un devoir maison) et ne sont pas nécessairement en phase avec les exigences du concours qui les concerne.
En particulier, il est impératif de prendre conscience du poids des matières dans les coefficients des concours. Par exemple, l’anglais possède un coefficient supérieur à l’informatique dans les classes MP option informatique, ce qui peut être contraire à l'intuition. La culture de l’élève en prépa, très scientifique, va l’amener plus naturellement à faire passer les langues vivantes au second plan, alors que c’est une grave erreur.
SMBG : Quels sont les axes principaux de l’ouvrage ?
Pierre Chapon : « Je Vais Vous Apprendre à Intégrer l’X » repose sur 3 axes principaux qui sont le conditionnement psychologique des élèves, l’organisation et le développement des approches spécifiques matière par matière, le tout agrémenté de conseils précis.
Par exemple, à propos de l’organisation, il est développé une partie sur l’allocation des efforts à fournir, à la fois l'allocation entre les matières, et au sein de chaque matière. Par exemple en mathématiques le programme est terriblement vaste, et s'il est attendu que tout le cours soit su en profondeur, de nombreux élèves font l'erreur de vouloir couvrir le plus d'exercices possibles en ayant recours à des exercices corrigés et en pensant que s'ils ont la solution, ils seraient capables de le refaire... Je préconise de chercher moins d’exercices mais de concentrer ses efforts sur une réelle recherche personnelle.
Si votre professeur vous donne une liste de 10 exercices et que vous n’en réussissez parfaitement que 2, c’est déjà bien. Rassembler et répertorier les exercices réussis, les répéter pour vérifier que l’on en a bien acquis les mécanismes de réflexion permet de se constituer une « boite à outils » qui vous sera très utile lors des concours, votre véritable objectif.
SMBG : Une partie est allouée au conditionnement psychologique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Pierre Chapon : Lorsqu’un étudiant intègre une classe préparatoire, il faut qu’il ait conscience de l’investissement lourd que l’on attend de lui. Mais pour aborder correctement la classe préparatoire, il faut ne pas s’autocensurer et se laisser déborder par la peur d’être déçu.
La route est tellement longue, le programme est tellement vaste qu’il est impossible de pouvoir s’évaluer dès le départ et de revoir, d’emblée, ses objectifs à la baisse. Au début de la prépa, on ne peut pas imaginer le niveau qu'il nous est possible d'atteindre pour les concours. Avec une bonne méthodologie, il est tout à fait possible d’intégrer les plus grandes écoles, même si l’on n’est pas le plus brillant de sa classe au début. Il est important de garder en tête, encore une fois, que l’objectif est d’intégrer l’école dans 2 ans. Il faut prendre de la distance avec les résultats obtenus en contrôle.
Afin d’être prêt le jour J, une bonne solution est de baliser les choses à faire dans le temps. Prévoir des créneaux à ses exercices et s’y tenir permet d'allouer son temps entre les différentes priorités et prépare aux épreuves en temps limité des concours. Si vous vous accordez 5 heures pour un devoir maison, vous devez y passer 5 heures, même s’il n’est pas terminé. Répéter cette méthodologie vous permettra d’apprendre à gérer votre temps et à d'accomplir toutes les tâches servant votre objectif de long terme. Un élève qui passera 10 heures sur ce devoir le réussira plus que vous, mais sera-t-il pour autant plus prêt à le gérer lors d’une épreuve de concours en temps limité ?
Vous pouvez retrouver plus d’information sur Je Vais Vous Apprendre à Intégrer l’X de Pierre Chapon et le commander sur http://www.integrerlx.fr/.