Licence Génie de l’Environnement de Paris 7 : « Confronter les étudiants au plus tôt à de véritables missions professionnelles »


Abritant de petites promotions (25 à 30 élèves au maximum), la force de l’IUP Génie de l’Environnement réside dans le caractère complet et large de ses enseignements. Rattaché à l’UFR STEP, les programmes s’inscrivent cependant dans une veine scientifique dominante : « les cours à suivre, que cela soit en licence ou en master, s’orientent plus volontiers vers l’études du génie physique, génie environnemental, génie industriel… Les thèmes abordés sont nombreux et fournissent des bases solides dans le domaine des sols, de l’eau, du développement durable, de l’air, du bâtiment, des transports, etc. » Destinée à former des cadres ou encore des ingénieurs, la formation de l’Université Paris Diderot contient également une dimension « gestion ». De fait, des connaissances en termes de management, économie, droit ou encore en anglais sont fournies dès la Licence 3. « Des choix de spécialisation sont ensuite mis en place dans le cycle Master avec un système de programmes et d’options à la carte » indique Jean-Pierre Frangi.
Le parcours proposé par l’IUP Génie de l’Environnement peut être rejoint à n’importe quel moment, que cela soit en en L3 (pour les titulaires d’un Bac +2) ou bien durant le cycle Master. Le programme étant de très haute qualité (3e au Classement SMBG des Meilleurs Bachelors, Licences et Grandes Ecoles en Environnement & Développement Durable), celui-ci est sélectif. Jean-Pierre Frangi indique que « la sélection s’effectue sur dossier et entretien de motivation. Nous devons, d’une part, être sûrs que l’étudiant candidat aura un niveau suffisant pour réussir chez nous. Puis, il est important pour nous, de par l’entretien, d’évaluer le projet et les attentes du candidat. Nous devons nous assurer qu’il ne se trompe pas de voie, et qu’il s’épanouira dans notre cursus. »
L’origine des étudiants qui intègrent l’IUP Génie de l’Environnement de l’université parisienne est variée en termes de cursus mais demeure très majoritairement scientifique quant aux filières dont ils proviennent. Le Directeur de l’établissement souligne qu’ils sont « majoritairement issus d’IUT (cursus scientifiques), de classes préparatoires ou bien et c’est la majorité, de licences universitaires scientifiques. On trouve aussi quelques étudiants de BTS, mais ils sont plutôt rares. »
Quid de l’aspect professionnalisant du programme. Afin de permettre une insertion sur le marché du travail rapide et efficace des étudiants, l’IUP propose une période de stage à chaque année du cursus, cette période augmentant crescendo au fur et à mesure. Jean-Pierre Frangi précise que « les recruteurs sont sensibles à ce que les étudiants bénéficient d’ores et déjà d’une première expérience enrichissante. Afin de les confronter au plus tôt à de véritables missions et cas réels, chaque année de l’IUP Génie de l’Environnement est ponctué d’un stage : 4 mois pour la L3, 5 mois pour le M1 et 6 mois pour le M2. L’étudiant qui aura suivi la totalité de notre cursus bénéficiera d’un vécu ‘pro’ de 15 mois dans divers entreprises, bureaux d’études, laboratoires, collectivités territoriales, ministères… » Une poignée d’élèves poursuivent dans la recherche, s’orientant vers un doctorat.
Encadrés par un maître de stage dans l’entreprise et un tuteur de stage appartenant à l’établissement parisien, ces stages ne sont pas difficiles à trouver. Proche du monde professionnel afférent à ses enseignements, l’IUP se voit proposer de nombreuses offres d’accueil de stagiaires de la part de ses partenaires.
Cause à effet, le programme répond au plus près des préoccupations des professionnels du secteur de l’environnement et du développement durable. Par le biais des options disponibles, l’IUP cible les secteurs qui recrutent et qui plaisent aux étudiants. « Les thématiques de l’efficacité énergétique, du bilan carbone, du développement durable, des bâtiments HQE peuvent être abordées au sein des programmes. Cela répond d’une part à une forte demande des entreprises mais aussi à celle des étudiants. »