Bourses sur critères sociaux : comment et quand postuler ?
La rentrée universitaire approche, et il est essentiel pour les étudiants POST-BAC d'anticiper leurs démarches administratives, notamment la demande de bourse sur critères sociaux (BCS).
Pour cela, il faut impérativement créer son dossier social étudiant (DSE). Traditionnellement, cette démarche se fait entre mars et mai, mais il est encore possible de soumettre son dossier jusqu’au 31 décembre 2024.
Toutefois, attention : la BCS n’est pas rétroactive. Les étudiants recevront la première mensualité de leur bourse uniquement à partir du mois suivant la validation de leur dossier.
Logement : ne tardez pas à déposer votre dossier
Un dépôt tardif du DSE peut également réduire considérablement vos chances d’obtenir un logement dans une des résidences universitaires du Crous. Avec seulement 175 000 places disponibles, il est recommandé d’agir rapidement.
Bon à savoir : si la candidature est déposée après les délais, la plateforme Lokaviz offre une solution alternative en proposant des logements étudiants dans le parc privé.
Certains de ces logements bénéficient du label Crous, garantissant des loyers modérés et des emplacements avantageux.
Logements sociaux : une autre option
En parallèle, le ministère rappelle que des résidences sociales, gérées par des associations ou des organismes HLM, proposent environ 60 000 logements avec des loyers proches de ceux des résidences universitaires.
Les étudiants peuvent également bénéficier des aides de la Caf, telles que l’Aide personnalisée au logement (APL) ou l’Allocation de logement sociale (ALS), sous réserve d’éligibilité du logement.
Se restaurer à moindre coût grâce au Crous
Les repas à tarif social sont une véritable aide pour les étudiants. Les restaurants universitaires et autres points de restauration gérés par le Crous (Crous Cafet, Crous & Go...) proposent des repas à 3,30 €, et à seulement 1 € pour les étudiants boursiers ou ceux reconnus en difficulté par le Crous.
Une carte interactive permet de localiser les différents points de restauration disponibles.
Quelles alternatives dans les villes sans restaurant Crous ?
Dans les villes où l’offre du Crous est absente, des partenariats ont été établis avec des lycées et des centres hospitaliers universitaires pour offrir des repas au tarif social.
Actuellement, près de 200 établissements ont signé des conventions avec le Crous, et environ 40 autres devraient rejoindre ce dispositif prochainement.
Pour les étudiants sans accès à ces options, une nouvelle loi adoptée en 2023 prévoit la création d’une aide individuelle pour financer tout ou partie du prix d’un repas.
Cette aide sera mise en place sous forme d’une carte dématérialisée, qui pourra être utilisée dans les commerces alimentaires.
Santé étudiante : des services essentiels et accessibles
Tous les étudiants, qu’ils soient inscrits à l’université ou non, peuvent profiter des services de santé étudiante (SSE). Ces services couvrent des thématiques variées telles que la santé mentale, la santé sexuelle, la nutrition, les addictions, ou encore la médecine du sport.
Parmi les prestations offertes, on retrouve des consultations psychologiques, des examens gynécologiques, et des bilans de santé, accessibles gratuitement. Les étudiants en situation de handicap bénéficient, quant à eux, d’un accès prioritaire.
Santé mentale : des dispositifs renforcés
Face à l’augmentation des besoins en santé mentale chez les jeunes, de nouvelles mesures se développent.
Les étudiants peuvent bénéficier de 12 séances avec un psychologue, remboursées par l’Assurance maladie.
De plus, des ateliers, bureaux d’aide psychologique universitaire (BAPU) et secouristes en santé mentale sont proposés dans de nombreux établissements.
Accès à la contraception et prévention des IST
Les étudiants de moins de 26 ans bénéficient également d’un accès gratuit aux préservatifs masculins et féminins, d’un remboursement total de la contraception, y compris celle d’urgence, ainsi que d’une consultation gynécologique annuelle entièrement prise en charge.
Les dépistages d'infections sexuellement transmissibles (IST) sont également gratuits et ne nécessitent pas d'ordonnance.